A LA RECHERCHE D UN EMPLOI

    Voilà, j’y suis. Intermittent du spectacle en fin de droit, je n’ai pas assez de cachets pour pouvoir prétendre à dix nouveaux mois d’assedic. Donc je suis reparti à la chasse aux employeurs. C’est un rituel depuis mes débuts dans le monde du travail, tous les deux ans, retour à la case départ ou presque. Après avoir fait quelques retouches à mon CV. Je me suis attaqué à la fameuse lettre de motivations ou l’art de faire du gringue sans que cela soit vulgaire ni même trop voyant, tout en flattant son propre ego sans paraître imbu de soit même. Ça m’à prit une journée entière. Je l’avoue, j’ai fait appel à mon ex, cadre sup dans une grosse société on ne peu plus capitaliste. Elle m’a bien aidé, les femmes ont une facilité à écrire ce genre de choses en respectant les critères mentionnés ci-dessus. Après ce  petit exercice, quelque chose de plus manuel, la mise sous pli. Quarante enveloppes à remplir pour cette semaine et quarante suivante la semaine prochaine. Voilà pourquoi je ne suis pas secrétaire. A cette occasion, j’ai pu me rendre compte de l’augmentation du prix des timbres poste. Je ne sais pas si cette opération sera valable, vu que, chaque fois que je tombe dans une période pauvre en emplois, je trouve des solutions ou plutôt elles viennent à moi, mais ne proviennent pas de l’envoi de CV. A la différence près, cette fois-ci je suis au chômage dans une aire Sarkosy, la suite de ces écris verrons si ça m’est favorable. Demain, je continu à mettre mes CV en ligne sur différents sites de recrutement. J’ai l’impression de lancer des bouteilles à la mer. Et après ? J’en lance dans toutes les mers de ce monde virtuel et je m’assois sur la plage en attendant qu’un message me revienne ? A suivre…